Le mois de mars 2025 a été marqué par une série de cyberattaques majeures en France, ciblant aussi bien des institutions publiques que des entreprises privées.
Parmi les victimes : la ville de Lorient , l’Université de Rennes, le réseau social X, ainsi que La Poste et Free. Ces cyberattaques ont perturbé leurs activités et exposé des données sensibles.
Une réalité qui rappelle une chose essentielle : aucune organisation n’est à l’abri, et seule une préparation rigoureuse peut limiter l’impact de ces cybercrises.

Anticipation et résilience : votre meilleure arme contre les cyberattaques
La préparation à une cyberattaque est essentiel pour votre organisation. Les cyberattaques récentes ont révélé des lacunes importantes en matière de gestion de crise. Par exemple, l’attaque revendiquée par le groupe FunkSec contre l‘Université de Rennes a compromis 50 Go de données sensibles, illustrant l’impact d’une anticipation insuffisante. De même, les attaques DDoS du groupe NoName067(16) ont paralysé plusieurs infrastructures municipales, perturbant les services administratifs et la communication avec les citoyens.
Au-delà de la perturbation des services, l’impact financier est également considérable. Selon une étude d’IBM, le coût moyen d’une violation de données atteint 3,85 millions d’euros en 2024. Une organisation mal préparée peut subir des pertes irréparables, affectant sa réputation et sa capacité à rebondir.
Face à ces menaces, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) recommande la mise en place d’exercices de gestion de crise cyber. Ces simulations permettent aux organisations de tester leur réactivité et d’améliorer leurs protocoles de réponse. CriseHelp vous accompagne dans l’élaboration et l’animation de ces exercices de crise.
Comment un exercice réaliste a transformé la réactivité d’une entreprise ?
Récemment, CriseHelp a organisé un exercice de crise cyber pour une entreprise du secteur financier, régulièrement ciblée par des menaces. Le scénario simulait une attaque par rançongiciel bloquant l’accès aux serveurs critiques. Parmi les moments cruciaux : lorsqu’un « joueur » avec un rôle stratégique s’est aperçu que ses téléphones fixes fonctionnant sous VOIP, étaient donc paralysés par l’attaque et que son annuaire téléphonique était uniquement digital, donc inaccessible… C’est ce genre de moment choc qui crée les prises de conscience primordiales à l’émergence de la résilience. Au final cet exercice a permis de :
– Tester la réactivité des équipes IT et opérationnelles.
– Évaluer l’efficacité des protocoles de confinement et de reprise d’activité.
– Identifier des faiblesses dans la communication de crise (interne et externe).
– Améliorer la coordination avec les autorités et les partenaires externes.
Dans un autre cas, une entreprise de services a subi une cyberattaque en pensant pouvoir la contenir rapidement. Faute de procédures de crise bien rodées, l’attaque s’est propagée, paralysant les opérations pendant plusieurs jours. Le manque de préparation a coûté des centaines de milliers d’euros en pertes d’exploitation.
Tester la résilience de votre organisation : un impératif pour la préparation à une cyberattaque
Un exercice de crise cyber ne cherche pas à empêcher une attaque, mais à s’assurer qu’une organisation sait y réagir efficacement. La question n’est pas de savoir si cela arrivera, mais quand. Une attaque est inévitable, et la manière dont une organisation y fait face détermine l’ampleur des dommages et la rapidité du retour à la normale.
Un bon exercice doit permettre de :
– Détecter rapidement une intrusion et enclencher les contre-mesures.
– Tester la communication interne et externe pour gérer la crise sans panique.
– Éprouver la solidité des plans de continuité et de reprise d’activité.
– Renforcer la coordination entre les équipes techniques et la direction.
Des scénarios inspirés d’attaques réelles permettent d’affiner en continu les réflexes organisationnels.
Les cyberattaques ne sont pas aléatoires : elles exploitent souvent des vulnérabilités humaines, techniques ou organisationnelles. Identifier ces facteurs de risque permet de mieux s’en prémunir.
Voici les principaux déclencheurs d’une cyberattaque :
– Phishing et ingénierie sociale : tromperie des employés via des e-mails frauduleux.
– Mots de passe faibles ou compromis : accès non sécurisés aux systèmes sensibles.
– Mises à jour négligées : failles exploitées dans des logiciels obsolètes.
– Erreurs de configuration : mauvaise gestion des accès et des droits.
– Utilisation de réseaux non sécurisés : connexions publiques vulnérables aux interceptions.
Et quelques bonnes pratiques pour réduire les risques :
– Sensibiliser régulièrement les employés aux menaces cyber.
– Mettre en place une authentification forte (MFA, gestionnaire de mots de passe).
– Maintenir les systèmes à jour pour corriger les failles de sécurité.
– Réaliser des audits de cybersécurité pour identifier les vulnérabilités.
– Renforcer les contrôles d’accès aux données sensibles.
Une culture proactive de cybersécurité permet de minimiser l’impact d’une attaque et d’en limiter la fréquence.
Notre experte en cyber-sécurité, Pauline Bourmeau, est à votre disposition pour répondre à vos interrogations via ce lien.
CriseHelp peut vous aider dans votre préparation contre une cyberattaque. Votre préparation aujourd’hui est votre résilience de demain.
Avec une approche complète en terme de gestion de crise, nous pouvons vous aider à renforcer la connaissance de votre personnel, l’efficacité de vos réaction, et la préparation de vos équipes à une cyberattaque